28 : J'ai vu
Poème dédié à un bel ouvrier venu chez moi faire des travaux. J'ai vu Kévin, jeune ouvrier du bâtiment – très bien bâti ! Il éveilla ma sympathie, Me rendant tout émoustillé... Il plaisantait, chantait, riait, heureux de vivre, il travaillait sans se soucier de ma présence, pas plus que de mes espérances... J'ai vu ses mains déjà marquées par le rugueux travail manuel. J'avoue que j'aurai bien aimé être manipulé par elles... Sentir ses doigts noircis, rongés, se poser sur ma peau plus claire.. Je suis perdu à y songer, la bouche bée, embrassant l'air... J'ai vu ses bras aux muscles gros, dont l'un entièrement tatoué, œuvrer à de sérieux travaux. Pour des légers, seraient-ils doués ? Ils m'emporteraient tout fougueux ! pour un audacieux tête-à-tête (pouvant déraper – tête-à-queue) où chacun serait à la fête. J'ai vu sa braguette entrouverte, avec un bourrelet saillant. On eut dit qu...