23 : les Défauts des Garçons - 1ère partie

Que les choses soient bien claires : moi, ce que je préfère chez les garçons, ce sont leurs défauts ! Aussi bien le physique que la mentalité.

Il y a déjà tous les petits défauts involontaires. C'était plus évident au collège, car c'est à ces âges qu'il y a le plus de différences (alors qu'au lycée, beaucoup moins). Celui qui a mué en premier et dont les éraillements déchiraient toute résistance à son charme nouveau ; celui aussi qui n'a toujours pas mué et dont le timbre pur est une musique des anges ; celui qui a un appareil, son sourire me charme ; celui qui arbore un duvet sombre, que les autres trouvent ridicule qu'il ne le rase pas, tandis que je le redoute... ; celui qui bégaye, je suis pendu à ses lèvres ; celui qui a un œil pas droit, je n'ai d'yeux que pour lui ; celui qui a un pied ou un bras dans le plâtre, j'ai envie qu'il s'appuie sur moi ou de l'aider en tout ce qu'il n'arrive pas à faire (fantasmant bien évidement pour lui prêter main forte quand il veut ouvrir sa braguette pour pisser...) ; celui qui claque du fric, et qui m'éblouit à briller comme de l'or, et celui qui n'a jamais un rond, qui m'émeut, et à qui j'aurai plaisir à offrir des cadeaux ; ce skiller plein d'adresse – là je pense à quelqu'un... mais ça marche aussi pour le skate, le tramp ou le parkour – je l'admire de savoir faire facile des tricks impressionnants, et celui-là, lourdaud, dont je baise les pieds carrés ; celui qui a un accent enchante mes oreilles ; celui qui a des boutons – j'y reviendrai dans un texte spécialement dédié ; de même que je parle pas des roux, car je le suis ; je les aime bien pareil – tout en me demandant si je serai pas gêné, comme si c'était un genre d'inceste... Enfin bref, si je n'étais pas roux, je suis sûr que je les adorerais ! Celui qui en a une grosse ou celui qui en a une petite. Tous ceux qui sont complexés pour un truc, il n'y a rien que j'aime plus que ce truc ! J'aime les particularités, ce qui se distingue de l'ordinaire. Le message que la nature m'envoie, c'est : « Celui-là, il est intéressant, car il n'est pas comme les autres. » Ça tombe bien : moi non plus.

Il y a aussi le comportement. Par exemple, la première fois que j'ai entendu un mec qui disait : « J'ai pas l'temps ! » ça m'a excité de ouf ! J'ai imaginé qu'il voulait tout, tout de suite, dans tous les domaines, et ça m'a grisé. J'ai immédiatement eu envie (et failli) tomber à genoux devant lui. C'est facilement le cas pour les gars qui cherchent à en imposer, et qui s'imposent à moi. Ça marche aussi pour les timides, ceux qui ne veulent pas se faire remarquer, et qui ont toute mon attention. Peu importe qu'ils soient grands ou petits, bêtes ou intelligents (pas malins, c'est souvent mieux), sympas ou méchants, habiles ou maladroits, costauds ou pas, bien habillés ou pas, BG ou pas... Ce qui compte, c'est comment ils se montrent. Je ne dis pas : « comment ils sont » parce que beaucoup trichent et cherchent à se faire passer pour ce qu'ils ne sont pas (surtout devant les filles). Bah, peu importe car moi je préfère leurs mythos à une réalité toujours moins intéressante (pour tout le monde). Un garçon qui se respecte, il a l'art de se mettre en valeur ! naturellement ou artificiellement. Les autres rigolent, ne sont pas crédules, mais moi si, admiratif. Le fait est que je suis programmé pour avaler... leurs bobards. Plus c'est gros, et plus ça passe ! Je me dis : « Quel mec ! » et ne veux pas savoir si ce Superman a juste enfilé un costume trop grand pour lui, même avec des trous dedans et qu'on voit dessous comment il est en vrai. C'est que j'adore, en fait, quand on le voit bien, dessous, comment il est, en vrai.

Voir la suite au texte 24.

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