31 : un Garçon
Il y a trop de choses à dire sur les garçons ! mais on va commencer par ça, et on continuera, plus tard.
Un garçon, même quand il est enfant, c'est déjà un garçon. Ça se voit tout de suite qu'il est un garçon ! même si son zizi est tout petit... Il fait rien pareil. Les gestes, ce qu'il dit. Il est brusque, facilement brutal. Il peut te faire mal, et ça peut le faire rire – ou alors, il s'en fout. Il veut s'imposer parmi les autres, les autres petits mâles, montrer qu'il est fort, voire le plus fort ! Et ça arrive qu'il le soit, le plus fort, et là, il est très heureux ; même si c'est normal (pour lui) et tant pis si l'autre pleure. Malheur aux vaincus. Moi, c'est sûr que j'ai envie d'aller le consoler, le perdant, de lui redonner le moral, de le faire sourire, et que ce soit pour moi, ce sourire... Et puis, d'un autre côté, j'ai aussi envie de me jeter aux pieds du vainqueur ! celui qui peut piétiner mon cœur palpitant pour lui. Le succès rend admirable et aussi désirable. Tu imagines : être le meilleur ami du gars le plus fort ! Être dans son intimité, qu'il se gêne pas avec toi. Qu'il te fasse partager des trucs ; des trucs à lui, que toi, tu n'aurais pas imaginé. C'est quelqu'un, un garçon.
Un garçon, même quand il est enfant, c'est déjà un garçon. Ça se voit tout de suite qu'il est un garçon ! même si son zizi est tout petit... Il fait rien pareil. Les gestes, ce qu'il dit. Il est brusque, facilement brutal. Il peut te faire mal, et ça peut le faire rire – ou alors, il s'en fout. Il veut s'imposer parmi les autres, les autres petits mâles, montrer qu'il est fort, voire le plus fort ! Et ça arrive qu'il le soit, le plus fort, et là, il est très heureux ; même si c'est normal (pour lui) et tant pis si l'autre pleure. Malheur aux vaincus. Moi, c'est sûr que j'ai envie d'aller le consoler, le perdant, de lui redonner le moral, de le faire sourire, et que ce soit pour moi, ce sourire... Et puis, d'un autre côté, j'ai aussi envie de me jeter aux pieds du vainqueur ! celui qui peut piétiner mon cœur palpitant pour lui. Le succès rend admirable et aussi désirable. Tu imagines : être le meilleur ami du gars le plus fort ! Être dans son intimité, qu'il se gêne pas avec toi. Qu'il te fasse partager des trucs ; des trucs à lui, que toi, tu n'aurais pas imaginé. C'est quelqu'un, un garçon.
Un
garçon est beau, de partout. Je veux rien entendre. Ben oui,
même son coude, son genou, jsp, son talon ! Moi, j'aime bien
les mains par exemple. C'est à cause des doigts. Je les imagine
toujours entourer son sexe quand il se masturbe... et j'imagine du
sperme dessus ; ça l’embarrasse et ça m'amuse de le voir
(en pensée) embarrassé pour ça, avec ça. C'est que tous les
garçons se masturbent ! et ça c'est bien. Contrairement à ce
qui a été dit pendant je ne sais pas combien de temps : c'est
bon pour la santé ! aussi bien physique que mentale. Mais c'est
vrai que je me dis aussi que tel ou tel pourraient avoir mieux que
leur main pour jouir. Il y en a (comme votre serviteur) qui ne demanderaient pas mieux que de
rendre service... Mais ils sont pas intéressés, pour la
plupart. Je comprends. De mon côté, je ne sais pas si
j'apprécierais une gâterie par une fille. Et toi ?
Un
garçon, ça s'intéresse à des tas de trucs qui toi t'intéressent
pas trop. Souvent, il y a un domaine qui le passionne plus
particulièrement, et il est incollable dessus. Ça peut être le
foot, les Pokemon, les dinosaures, les jeux vidéos ou les séries,
etc. Ça dépend de l'âge. Mais si tu t'y connais aussi, tu peux
rapidement et facilement devenir ami avec lui – à condition de ne
parler que de ça... Bon, on est d'accord que toi et moi on a un
handicap puisque nous, notre sujet de prédilection, ce sont les
garçons eux-mêmes, plus pour ce qu'ils sont, et sont capables de
faire, que pour ce qui les passionne, eux. On est en avance sur eux
pour ça, un peu comme les filles, sauf que si les filles sont plus
matures plus vite, elles ne sont pas plus vite portées à faire des
bêtises avec les mecs, tandis que nous, si. Sauf que si tu me
mets sur un skate, je vais me casser la gueule, et si tu me fais lire
un manga, je vais m'endormir, et si tu me mets dans Fortnite, je suis
un vrai Bambi. C'est à se demander si je suis un garçon...
Un
garçon, c'est capable de tout. Du meilleur comme du pire, bien sûr,
mais le meilleur et le pire ne sont pas si éloignés, chez lui. Or
on lui demande toujours ce qui lui convient mal. Le « on »
ce sont celles et ceux qui aiment les garçons – pas pour ce qu'ils
sont IRL, mais pour ce qu'on voudrait qu'ils soient, comme dans nos
rêves (débiles). Et donc, nous attendons de lui qu'il atténue sa
dimension masculine dans la vie de tous les jours, pour se comporter
plus comme une fille, en fait. Parler beaucoup, dire ce qu'on a envie
d'entendre, être attentionné et fidèle. Sauf qu'un mec, c'est pas
trop un causeur, sauf pour dire des balivernes pour pécho des meufs
(qui veulent y croire), qui n'est pas trop démonstratif pour ses
sentiments et qui est souvent gouverné par sa queue, au gré des
tentations pour lesquelles il n'est pas plus que cela programmé
pour y résister...
Un
garçon, ça sait tout faire ! C'est parce que sa première des
capacités, c'est de faire jouir, avec son sexe. Tout vient de là,
et tout est là. Il a même pas besoin de bander, on sait ce que
c'est et de quoi il est capable. Ça fait toujours de l'effet. C'est
émouvant, rien que d'y penser ; et quand c'est mouvant, tu ne
peux plus penser... Rien à faire, qu'à ressentir, sans comprendre,
juste en te tortillant comme un ver de terre accroché à un hameçon
qui le transperce, dur et implacable. C'est pour ça qu'il est
débrouillard, qu'il est pas impressionné, qu'il est prêt à tout
pour avoir ce qu'il veut – et si seulement ça pouvait être toi,
ce qu'il veut... Mais là on rêve, toi et moi, parce qu'on sait bien
que ces gars-là, ça nous prendra toujours en dernier, pour faire
l'équipe de foot ou pour autre chose. C'est pas grave. Tant pis pour
lui ! parce qu'il y a l'autre, celui qui était par terre tout à
l'heure, au début de ce billet, celui qui a saigné et qui reste
seul dans son coin. On peut y aller, dans son coin, et avec un
sourire, chacun le sien, pour l'autre ; et ça devient notre coin,
et on y sera bien.
Toujours aussi agréable de te lire, Octave.
RépondreSupprimerToutes les images diffuses et decousues de mes souvenirs d enfence éparpillés, soudain rassemblées et mises en cohérence en un seul texte ..... c est sans doute ce qu on appelle du talent
RépondreSupprimer